Comment la crise sanitaire a impacté les entreprises françaises : bilan et perspectives
La pandémie de COVID-19 a eu un impact très important sur la situation financière des entreprises françaises. En effet, l’on constate une nette baisse du chiffre d’affaire et cela a affecté de nombreux secteurs qui se sont retrouvés à réduire leurs dépenses et à faire des emprunts pour faire face à ce déficit.
Alors, comment la crise sanitaire a impacté les entreprises françaises ? Découvrons cela dans cet article.
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L’impact macroéconomique et financier de COVID-19 sur l’économie française
L’impact économique se fera sentir par de multiples canaux. Pour contenir la propagation du virus, tout d’abord, les fermetures imposées de boutiques et de magasins, ainsi que d’autres mesures d’urgence, ont fortement affecté de nombreux secteurs, notamment le commerce de détail, les loisirs, le tourisme, les transports et l’événementiel.
Si tous les secteurs sont en moyenne affectés négativement, la baisse ou l’arrêt des ventes met en péril les entreprises et notamment les plus petites structures qui ne disposent pas d’une trésorerie suffisante pour faire face à une crise qui perdure.
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Compte tenu du fait que tous les secteurs économiques sont fortement interconnectés, cela crée un effet domino et renforce la récession économique.
La spécificité de cette crise est l’incertitude des prévisions ; tout est lié à la continuité du coronavirus, qui est inconnue. Les prévisions pour le PIB 2020 varient d’une semaine à l’autre. Au cours du mois de juillet 2022, la baisse des taux a été de 14 %.
Impact financier et bilan
Les turbulences économiques associées à la pandémie de COVID-19 ont des répercussions graves et de grande ampleur sur les marchés financiers, notamment sur les marchés boursiers, obligataires et financiers. La spécificité de cette crise est l’incertitude des prévisions ; tout est lié à la pérennité du coronavirus, qui n’est pas connue.
Une étude faite à l’aide d’un modèle de micro-simulation montre l’évolution de la situation financière de près de 2 millions d’entreprises françaises en réponse au choc d’activité. cette étude intègre des données d’entreprises à partir de 2020,
ll s’agit notamment des données concernant l’évolution du chiffre d’affaires et de la masse salariale, ainsi que le recours à des mesures de soutien public.
L’on a pu estimer le nombre d’entreprises qui deviendraient illiquides (flux de trésorerie épuisé sans emprunt supplémentaire) ou insolvables (montant de la dette supérieur à l’actif). La part des entreprises nouvellement illiquides est estimée à 8,4 points de pourcentage de plus en 2020 qu’au cours d’une année sans crise.
Le nombre d’entreprises nouvellement insolvables est estimé à 3,0 points de pourcentage de plus. Les résultats montrent également l’efficacité des aides publiques pour réduire l’impact de la crise : sans elles, l’augmentation du nombre d’entreprises nouvellement insolvables (par rapport à une année sans crise) aurait été de 8,3 points de pourcentage.
Les entreprises rendues insolvables par la crise sont en moyenne plus productives que celles qui le deviennent en temps normal. Les aides publiques n’ont pas entraîné de discrimination entre les entreprises en fonction de leur productivité.
L’effet de la crise sur les bilans des entreprises est susceptible de nuire à l’investissement des entreprises pendant la période économique.